Au coin du tonneau
Les grumes se sont empilées par la force des hommes,
Attendant tour à tour de devenir billon,
Certaines, aurait préféré finir en tome !
Sur leurs couvertures, ornées de papillons.
Des merrains séchés, arrivent les douelles,
Tous de douceur à la mise en rose,
Assouplies par les étincelles…
Plus qu’un travail, une prose.
Te voilà façonné, par les mains de ton tonnelier !
Moment de chauffe pour libérer tes arômes,
A la vue, au toucher, tout est régulier !
Te voilà prêt ! d’accueillir le breuvage des gastronomes.
Au coin du tonneau !
Placé à l’ombre de ma cave,
A la lueur d’une bougie, je vous tire mon chapeau,
A vous les hommes de drave.
Eddy ©